Missions

Assistance Maîtrise d'Ouvrage

 

Nous prenons en charge l’administration de votre projet de construction. L’assistant au Maître d’ouvrage a une obligation de moyens afin de faire respecter les dispositions administratives et réglementaires du projet.

Nous assistons le Maître d’ouvrage dans toutes ses démarches et dans le déroulement des opérations depuis les études préalables jusqu’au parfait achèvement mais sans se substituer au Maître d’ouvrage.

Vous trouverez ci-dessous les différentes missions et détails des prestations réalisées pour chaque étape de votre projet.

Management de projet

1. Définition et mise en place du projet

Aider le maître d’ouvrage à identifier les acteurs, leurs missions et les grandes phases du projet, et à proposer un mode opératoire.

2. Calendrier prévisionnel d’opérations

Intégration du planning prévisionnel d’objectifs en intégrant toutes les matrices décisionnelles de l’opération (délais de validation et d’approbation, délais d’instruction, …).

3. Aide pour la consultation et le choix des AMO spécialisés et des prestataires

Identification des besoins en AMO spécialisés et conseils sur le mode de contractualisation adapté (ex : OPC intégré à la MOE ou contrat séparé, …).

Aide à l’organisation des consultations le cas échéant (critères pertinents, rédaction et relecture de pièces des DCE, aide à l’analyse des candidatures et des offres, assistance aux négociations le cas échéant).

4. Coordination des études

Certaines missions nécessitent de coordonner d’autres intervenants susceptibles d’apporter leur éclairage (diagnostiqueurs, juristes, urbanistes, études de marché, évaluations environnementales préalables …).

5. Définition du dispositif de concertation

Définition des modalités de la concertation et des parties prenantes concertées en fonction des objectifs politiques et des obligations légales et réglementaires.

6. Accompagnement certification et label

Choix d’un label qui valorisera l’ouvrage et ses auteurs, et conseils dans le choix des prestataires certificateurs. Prise en compte des avantages et inconvénients de chaque label : notoriété, coût global, valeur nationale ou internationale, certificateur public ou privé, protocole certifiant un processus ou un résultat final.

7. Accompagnement au transfert de maîtrise d’ouvrage

Pendant cette phase l’AMO doit pouvoir assister le maître d’ouvrage sur la mise en route opérationnelle du transfert (ex : nécessité de formation internet et externe, etc.).

8. Assistance à l’obtention des autorisations administratives

L’AMO identifie les permis requis par le projet, aide à la constitution des dossiers (PD – permis de démolir, PC – permis de construire, DAE – dossier d’autorisation d’exploiter une ICPE – étude d’impacts, dossier loi sur l’eau, …), et coordonne les contacts en vue de l’obtention des autorisations.

9. Gestion administrative

Suivi des marchés et de leurs évolutions (avenants, sous traitances, etc.) avec gestion des actes administratifs associés Gestion des relations avec les tiers à l’ouvrage (concessionnaires, autorités diverses, etc.).

10. Gestion financière

L’AMO compile et met à jour l’ensemble des coûts directs et indirects induits par le projet dans sa globalité : non seulement les coûts de conception et de construction, mais aussi les coûts internes de suivi par le maitre d’ouvrage, les coûts administratifs (ex : achat terrain, constitution entité juridique) , les coûts financiers (ex : intérêts intercalaires), les frais de communication, etc…

Etudes préalables

1. Analyse du contexte territorial et de ses perspectives de développement

Définir le cadre de la mission, par la mise en perspective des forces en présence.

2. État des lieux de l’existant

Définir d’où l’on vient pour mieux scénariser où l’on peut aller.

3. Diagnostic territorial amont

Dans les missions d’ingénierie, le diagnostic se rapproche d’un état des lieux. Il ne doit pas être confondu avec le «DIAG» au sens de la loi MOP dans les missions de maîtrise d’œuvre.

4. Analyse des besoins

Le recueil des «objectifs» et l’identification des principaux usages à travers la concertation des parties prenantes permettent un pré-dimensionnement de l’opération.

5. Analyse du site pressenti d’implantation

Elle doit permettre de commencer à se projeter dans les scénarios qui seront à développer dans la phase suivante. Cette étape doit aussi permettre d’écarter certains scénarios si une impossibilité technique, réglementaire, sociale, environnementale les interdit et/ou les compromet fortement.

6. Réflexion stratégique / environnement interne et externe

Réflexion sur les champs du possible à destination de la maîtrise d’ouvrage. Cette phase doit permettre de prendre une décision en toute connaissance de causes sur le «meilleur compromis».

7. Faisabilité juridique, financière et administrative

Consolider chaque solution par l’économie des solutions envisagées, et leur faisabilité juridique et administrative. Cette phase doit être clairement spécifiée, car elle implique bien souvent l’intervention d’une compétence que la maîtrise d’ouvrage peut posséder en interne ou pas.

8. Analyse de l’impact économique

Projeter les hypothèses de coûts (et/ou ratios) d’investissement et d’exploitation dans un modèle économique de «retour sur investissements» afin d’aider à la décision en toute connaissance de cause.

9. Coordination des études

Coordination des études sur la base des scénarios retenus afin de consolider les solutions et de prévoir les impacts éventuels sur les plans opérationnel, technique, économique et environnemental.

10. Faisabilité

Réflexion sur les champs du possible à destination de la maîtrise d’ouvrage. Cette phase doit lui permettre de prendre une décision en toute connaissance de causes sur le «meilleur compromis».

Nota : le document d’aide à la décision remis à la maîtrise d’ouvrage à l’issue de cette phase ne peut en aucun cas être assimilé à un début de mission de maîtrise d’œuvre en phase «Esquisse» au sens de la loi MOP.

11. Analyse des coûts

Valorisation des coûts (de réalisation, d’exploitation, de performance et de retour sur investissements), avec souvent un aspect environnemental.

12. Concept global du projet et scénarios

Cette étape doit fixer le cadre du scénario retenu dans la phase précédente et ses objectifs à terme (sur les plans opérationnel, exploitation, économique et environnemental) afin de guider le programmiste de l’opération sur les objectifs du programme fonctionnel et technique.

13. Estimation financière des hypothèses de fonctionnement, d’investissement et de maintenance

Une note économique est à produire qui peut regrouper les objectifs en termes d’investissements, de performance économique globale et de coûts d’exploitation de l’opération et quand il s’agit d’un bâtiment, de coûts de maintenance.

14. Analyse comparative éventuelle des différents modes de réalisation et de gestion

Cette phase doit permettre à la maîtrise d’ouvrage de se projeter dans le format de montage de projet en intégrant les éléments contractuels tels que les délais (programme, études, réalisations, …) ainsi que les phases transitoires (mesures conservatoires pour assurer la continuité de service, …).

15. Concertation

Il s’agit de partager avec les parties prenantes (utilisateurs, usagers) les objectifs de la maîtrise d’ouvrage, et d’organiser le processus de concertation dans les missions suivantes.

Etudes opérationnelles

1. Programme, architectural, urbain et de territoire

Volet fonctionnel, opérationnel et urbanistique de l’opération.

2. Programme technique, performantiel et environnemental détaillé

Il doit fixer le cadre qualitatif et donc économique de l’ouvrage.

3. Concertation

Il s’agit dans le cadre de la mission d’études préalables d’impliquer les utilisateurs, voire les usagers, dans la définition des volets fonctionnel ou urbain de l’opération. La mission de concertation intègre les modes opératoires suivant : communication, implication, concertation, participation, qui sont à mettre en place en fonction du niveau de concertation que souhaite le maître d’ouvrage.

4. Aide à l’organisation et au lancement de la consultation

Définition des compétences attendues de l’équipe, des critères et des rendus de la consultations (AAPC et RC).

5. Mise au point des pièces du dossier de consultation en vue de lancement de la consultation par le maître d’ouvrage

Rédaction et relecture des pièces du marché afin de s’assurer du respect du programme de l’opération et de sa destination.

6. Analyse des candidatures

Étude et classement au vu des critères préalablement définis et accompagnement des différents dispositifs de sélection (conformité administrative, capacité professionnelle, technique et financière).

7. Visite de sites, présentation du programme et assistance à la consultation

Accompagnement de la visite et présentation du programme aux candidats afin de leur donner le contexte de l’opération et de relever les demandes éventuelles de renseignements complémentaires. Préparation des réponses aux questions des concurrents pendant la consultation.

8. Analyse des offres

Analyse et présentation de chaque offre au vu des critères d’analyse.

9. Assistance pour l’attribution du marché

Analyse détaillée du projet lauréat, aide pour la négociation et à la mise au point du contrat de MOE.

10. Adéquation programme / projet

Veiller à la cohérence constante du projet du maître d’œuvre avec les attentes du maître d’ouvrage, lors des études d’esquisse, de l’avant-projet sommaire et jusqu’à la phase de l’avant-projet définitif.

Suivi de réalisation

1. Consultation des entreprises

Évaluation de la capacité des entreprises à respecter les objectifs.

2. Contrôle des études d’exécution

Avis sur les pièces écrites et graphiques afin de s’assurer du respect de la programmation de l’opération et de sa destination (attention : l’AMO ne se substitue pas au contrôleur technique, au bureau de contrôle ou à la maîtrise d’œuvre ).

3. Réception des travaux

Aide à la décision de la maîtrise d’ouvrage par le retour d’information sur telle ou telle solution technique, économique, … Doit garantir au maître d’ouvrage que la programmation du projet et la destination de l’ouvrage se font en parfaite continuité avec les phases d’opportunité, de faisabilité, et de programmation. Travail préventif afin de limiter les actions correctives en fin de réalisation.

4. Année de parfait achèvement

Avis sur les actions correctives afin de s’assurer du respect de la programmation de l’opération et de sa destination (attention : l’AMO ne se substitue pas au contrôleur technique, au bureau de contrôle ou à la MOE).

5. Mise en service

Pendant cette phase, l’AMO doit pouvoir assister le maître d’ouvrage sur la mise en route opérationnelle du projet.

6. Projet de fonctionnement

Définition des modes de fonctionnement adaptés au nouvel outil immobilier, description de l’organisation et des procédures, fonctions et compétences nécessaires. Mises au point du projet en concertation entre la direction d’exploitation et les utilisateurs (ou leurs représentants).

7. Formation

Réalisation de modules de formation par postes si nécessaire dans le cadre d’une mission complémentaire (avant, pendant et après).

8. Ingénierie de maintenance

Définir le programme des opérations de maintenance nécessaire à la qualité de l’exploitation et à l’obtention des performances. Documents de consultations et mise au point des contrats de maintenance.

9. Suivi d’exploitation

Accompagner le maître d’ouvrage dans le suivi des premières années d’exploitation (une ou deux années) : analyse des performances, identification des difficultés, stratégie d’optimisation, …

10. Ingénierie de transfert

Prendre en charge l’ensemble des tâches qui vont permettre à une organisation donnée de déménager ses activités dans le cadre d’un projet immobilier. L’AMO programme, définit, planifie, prépare et pilote l’ensemble des intervenants en charge du transfert, les opérations de déménagement inclues, et contrôle la bonne exécution.

11. Évaluation finale de l’opération

Établir le bilan technique, financier, économique et environnemental de l’opération.

L’Assistant à maître d’ouvrage (AMO) n’a pas vocation à se substituer au maître d’ouvrage dans l’accomplissement de ses obligations et de ses prises de décision. La loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée (loi MOP) indique en effet sans ambiguité que le maître d’ouvrage, défini comme la personne pour laquelle l’ouvrage est construit, est «responsable de l’ouvrage» et qu’il remplit dans ce rôle une fonction d’intérêt général dont il ne peut se démettre. L’AMO va donc se mettre au service du maître d’ouvrage dans le souci de l’aider à remplir ses obligations légales et réglementaires. Cette aide va prendre la forme d’une assistance dans la mise en place des procédures, la réalisation et le pilotage d’études ou l’appui à la conduite de projet. La maîtrise d’ouvrage est une fonction qui naît de la mise en œuvre d’un projet. Ces missions s’adressent donc aux maîtres d’ouvrages publics comme privés. Dans les deux cas, la loi MOP conserve son statut de référence méthodologique. Il est en revanche indispensable que le maître d’ouvrage ait une vision complète des compétences auxquelles il peut recourir. Ces détails des prestations cherchent donc à donner une vision exhaustive des missions d’AMO dont un maître d’ouvrage peut donc, à un moment ou un autre de la mise en œuvre de son projet, avoir besoin. En ce sens, elle ne fait que décrire un panel théorique des missions. Il appartient à la maîtrise d’ouvrage d’utiliser ce panel à la «carte» en fonction de son projet et des moyens techniques et humains dont elle dispose. La diversité et la technicité des compétences représentées au sein de borteq nous semblent pour les maîtres d’ouvrages publics comme pour les maîtres d’ouvrages privés, la meilleure voie pour y parvenir. n’hésitez pas à nous contacter pour définir ensemble les missions nécessaires à votre projet : secretariat@borteq.fr